Le destin du poulpe
En général, le poulpe est incompris, il effraye alors qu’il devrait fasciner. Il effraye à cause des histoires horribles qu’on raconte sur lui, à cause de ses tentacules et surtout il ne sourit pas en poussant des petits cris ridicules. Ce petit sourire stupide qui fait fondre de bonheur, joie et zenitude le moindre terrien voyant un dauphin.
Le dauphin est si gentil et le poulpe si laid. Protégeons le dauphin et tuons le poulpe. Mort, l’immonde pieuvre est délicieuse, à la Galicienne ou à la plancha, en escabèche ou au riz. On le dévore avec plaisir, mais tant que le cinéma ne lui aura pas offert un rôle de sauveur de l’humanité son image restera celle d’un monstre marin. Pourtant, le poulpe a tout du super héros, Il change de couleur, ou de forme, qu’il perde un bras et il repousse, ses trois coeurs le fournissent en sang bleu et non rouge comme tout le monde. Son défaut : il ne sourit pas
J’adore le poulpe. En plongée je passe de longs moments à le suivre, j’adore le caresser entre les yeux et voir ses tentacules s’enrouler autour de mes bras en changeant de couleur. Au Japon aussi on l’adore, jusqu’à se servir de son personnage dans de nombreux jardins d’enfants, ( voir ce site ).
Quel dommage que les Japonais massacrent les baleines !